Couronne de Lumière intérieure

Dans le mystère des gestes ancestraux se trouve celui de se voiler. Un geste discret, presque intime, qui, lorsqu’il est choisi, porte une intention profonde. Ce n’est pas une invitation à suivre un chemin unique, mais une réflexion sur la beauté et la profondeur d’un symbole universel : le voile.

Au sommet de notre être, là où le ciel touche la terre, réside un sanctuaire, lieu de lumière : le chakra coronal, siège de la connexion Divine. C’est un espace sacré que les traditions du monde, chacune à sa manière, ont appris à honorer.

Se couvrir la tête, que ce soit par un voile, un turban ou un simple tissu, devient alors un acte d’humilité. C’est une manière de protéger ce sanctuaire subtil, une couronne invisible qui relie l’âme à l’Infini. Les hommes, COMME les femmes, ont porté ce geste à travers les âges : le turban, la kippa ou le voile. Tous témoignent d’un respect envers cette porte lumineuse qui nous élève au-dessus du profane.

Mais ce n’est pas là une vérité imposée. C’est une poésie silencieuse pour ceux qui choisissent de rendre leur être, tout entier, un espace de révérence à l'Unique...

Contrairement à ce que la société veut nous faire croire, porter un voile, pour celles qui le souhaitent, ne cache pas : cela révèle. Non pas l’apparence, mais une intention. Cela dit au monde : " Ici réside un mystère Divin. Ici se trouve un espace que JE DECIDE de protèger." Le voile ne fait pas disparaître la personne, il amplifie sa présence, lui permettant de devenir, le temps d’un geste, une passerelle entre terre et ciel. Et la femme, dans cette posture, incarne bien plus qu’un rôle ou une identité : elle devient le symbole vivant de la Divinité à la fois accomplie et créatrice. Porteuse des mystères de la vie, gardienne des cycles éternels, elle réunit en elle l’élan du ciel et la fécondité de la terre. Ainsi voilée, elle affirme son appartenance au Sacré, non pour se retirer, mais pour honorer l’Infini qui s’exprime à travers elle. Dans ce choix, il n’y a pas de soumission. Il y a une autonomie farouche, un refus de se plier aux regards dictant ce que l’on doit montrer ou cacher. Le voile ne se pose pas comme une réponse à l’extérieur, mais comme un appel venu de l’intérieur, une manière de préserver l’intime pour mieux l’offrir au Divin. Une manière d'incarner sa spiritualité pleinement.

Le voile, qu’il soit porté ou non, nous enseigne quelque chose : il invite à réfléchir à notre rapport au sacré. Et il n’est pas nécessaire de le poser sur sa tête pour en comprendre sa profondeur. Il suffit d’en saisir l’intention.

Et peut-être est-ce là sa véritable leçon : nous rappeler que nous portons tous, au sommet de notre Être, une couronne invisible. Une lumière à protéger, à honorer... Que nous choisissions de la couvrir ou non, elle est là, précieuse et sacrée, un fil entre l’humain et l’Eternel. Puissions nous avoir toujours Conscience de ce fil et le protéger, voilés ou non. Avec Amour, Rose